Entreprises et Business
JUSTICE
Plusieurs personnes arrêtées dans le cadre de l'affaire du saccage de l'usine Lafarge en juin ont été relâchées sans poursuites.
Par Radio sisko fm avec AFP

Plusieurs personnes relâchées sans poursuites après leur arrestation en juin
Au mois de juin, une trentaine de personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur le saccage de l'usine Lafarge. Cependant, ces individus ont été relâchés après leur garde à vue, sans faire l'objet de poursuites judiciaires.
Retour sur les détails de cette affaire qui suscite de nombreuses interrogations.
Dans le cadre de l'enquête sur le saccage de l'usine Lafarge, une trentaine de personnes ont été arrêtées en juin dans différents départements.
Les autorités avaient initié ces arrestations dans l'espoir de faire avancer les investigations et de traduire en justice les responsables présumés de cet acte de vandalisme.
Cependant, après leur garde à vue, ces individus ont été relâchés sans poursuites judiciaires.
Les raisons précises de cette décision ne sont pas encore claires, mais il semblerait qu'il n'y ait pas suffisamment de preuves pour engager des poursuites à leur encontre.
L'affaire du saccage de l'usine Lafarge a suscité une vive attention médiatique et politique, notamment en raison de la symbolique de cet acte de vandalisme envers une entreprise industrielle.
Les motivations des auteurs présumés restent encore floues, mais certaines sources évoquent des revendications liées à la protection de l'environnement et au mouvement des Soulèvements de la Terre.
Les autorités continuent leurs investigations afin d'identifier les personnes responsables de cet acte de vandalisme et de faire la lumière sur les circonstances entourant cette affaire. Les éléments de preuve et les témoignages recueillis seront analysés avec attention pour tenter d'élucider les faits et d'apporter des réponses à cette affaire qui demeure complexe.
Il convient de souligner que la présomption d'innocence s'applique à toutes les personnes impliquées dans cette affaire jusqu'à ce que leur culpabilité soit prouvée devant les tribunaux.
Les autorités continueront de mener leurs investigations dans le respect des procédures légales et de garantir un traitement équitable à toutes les parties concernées.
À l’issue d’une convocation devant les juges d’instruction, ces deux figures du collectif, qui ont notamment participé à une réunion préparatoire à l’action selon Le Parisien, ont été mises en examen pour dégradation et destruction en bande organisée, association de malfaiteurs et placées sous contrôle judiciaire, a-t-on appris auprès du procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.
Parmi elles figure un photojournaliste qui « ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés et conteste les motifs de la mise en examen », a réagi son avocat Me Colin Verguet, interrogé par l’AFP.
Dans un communiqué, le comité régional Provence-Alpes-Côte d’Azur de la Ligue des droits de l’Homme a dénoncé une « accumulation de procédures contre les militants écologistes », qui s’apparente pour lui à « une série d’intimidation ».
Abonnez-vous à radio sisko fm sur Google News !
UNE USINE DU CIMENTIER #LAFARGE SABOTÉE DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE
— Contre Attaque ⏚ (@ContreAttaque_) December 11, 2022
Hier, à une vingtaine de kilomètres au nord de Marseille, 200 militant.e.s ont ciblé les infrastructures du géant du ciment. pic.twitter.com/GN57frhow0
Dans un texte anonyme accompagnant une vidéo, un groupe revendique l'action menée contre l'usine Lafarge en précisant que celle-ci a été orchestrée par environ 200 personnes.
Selon le texte, ces individus ont envahi et neutralisé l'usine Lafarge de la Malle à Bouc-Bel-Air de manière inattendue.
Les motivations des activistes vont au-delà de la simple préoccupation environnementale liée aux activités du secteur du BTP. Ils reprochent à l'entreprise Lafarge ses actions en Syrie, en lien présumé avec l'organisation jihadiste État islamique (EI).
En France, le groupe Lafarge a été mis en examen pour complicité de crimes contre l'humanité en relation avec ces activités. De plus, aux États-Unis, l'entreprise a accepté de verser une amende de 778 millions de dollars dans le cadre d'un accord pour régler les accusations qui lui étaient portées.
Ces éléments soulèvent des questions quant à la responsabilité de l'entreprise Lafarge et à l'impact de ses actions, tant sur le plan environnemental que dans des contextes géopolitiques sensibles.
Les autorités judiciaires continueront d'enquêter sur ces allégations afin de faire toute la lumière sur les agissements de l'entreprise et d'établir d'éventuelles responsabilités.
Il est important de rappeler que toutes les informations mentionnées sont issues d'une revendication anonyme et que la présomption d'innocence s'applique jusqu'à ce que la culpabilité de l'entreprise Lafarge soit établie par une décision de justice.
Les enquêtes en cours permettront de clarifier les faits et d'apporter des réponses concernant les accusations portées contre le groupe.
Abonnez-vous à radio sisko fm sur Google News !
Ajouter un commentaire
Commentaires