La judoka Clarisse Agbégnénou s'endort aux côtés de la Patrouille de France lors d'un vol d'essai

La judokate française Clarisse Agbégnénou a eu la chance de vivre une expérience exceptionnelle en s'envolant à bord d'un Alphajet avec la Patrouille de France lors d'un vol d'entraînement en préparation du défilé du 14-Juillet. Cette championne olympique, double médaillée d'or en 2020, a été embarquée par les voltigeurs de l'Armée de l'air au-dessus du bassin d'Arcachon. Cette première expérience avec la Patrouille de France restera sans aucun doute gravée dans sa mémoire.

Des reportages diffusés sur France 2 et dans Le Parisien ont mis en lumière cette expérience unique vécue par Clarisse Agbégnénou. À bord de l'Alphajet, elle a pu apprécier les prouesses des pilotes de la Patrouille de France et découvrir les sensations de la voltige aérienne. Une occasion privilégiée de partager un moment fort avec les experts en voltige de l'Armée de l'air.

Ce vol d'entraînement au-dessus du bassin d'Arcachon a été l'occasion pour Clarisse Agbégnénou de découvrir de nouvelles perspectives et de vivre des émotions intenses. En tant que sportive de haut niveau, elle est habituée aux défis et aux sensations fortes, mais ce vol avec la Patrouille de France a sans aucun doute ajouté une dimension exceptionnelle à son parcours.

La participation de Clarisse Agbégnénou à ce vol d'entraînement illustre également les liens forts entre le sport et les forces armées. Les athlètes de haut niveau, tels que la judokate française, bénéficient souvent d'opportunités uniques de collaboration et d'échange avec les professionnels de l'Armée de l'air.

Cette expérience aérienne avec la Patrouille de France renforce l'engagement de Clarisse Agbégnénou envers l'excellence et la poursuite de ses objectifs sportifs. Sa participation au défilé du 14-Juillet, aux côtés des pilotes de la Patrouille de France, a été une occasion de célébrer l'unité et la fierté nationale à travers le sport et l'aviation.

La judokate française a montré une fois de plus sa détermination et son engagement, tant sur le tatami qu'à bord de l'Alphajet. Sa participation à cette expérience unique restera un moment fort de sa carrière sportive, mettant en avant l'étroite collaboration entre le sport de haut niveau et les forces armées dans le cadre d'événements nationaux d'envergure tels que le défilé du 14-Juillet.

Malgré sa familiarité avec les sensations fortes dans sa discipline sportive, le vol époustouflant au-dessus de la Dune du Pilat a provoqué quelques problèmes de sommeil pour la championne olympique Clarisse Agbégnénou. Juste après une phase intense de "combat", la judokate de 30 ans a commencé à somnoler à bord de l'Alphajet lancé à pleine vitesse. Quelques instants plus tôt, le pilote l'avait prévenue : "Allez on va prendre un peu de facteur de charge. On est à 6 g. Là on est à 920 km/h".

Cette réaction surprenante démontre que même les athlètes d'élite peuvent être confrontés à des réactions inattendues lors d'expériences aériennes extrêmes. Malgré sa préparation physique et mentale intense en tant que judokate, l'intensité de la voltige aérienne et les conditions du vol ont eu un effet surprenant sur Clarisse Agbégnénou, la plongeant dans un état de somnolence momentanée.

Les facteurs qui ont contribué à cette réaction de somnolence sont multiples. La phase de combat intense précédant le vol peut avoir entraîné une forte dépense d'énergie physique et mentale, rendant la judokate plus susceptible de ressentir de la fatigue. De plus, les accélérations puissantes et les vitesses élevées auxquelles l'Alphajet était soumis peuvent avoir exercé une pression sur le corps de Clarisse Agbégnénou, perturbant ainsi son état de vigilance.

Cette expérience met en évidence l'importance de l'adaptation physique et mentale lors de situations extrêmes, même pour des athlètes de haut niveau. Les réactions individuelles peuvent varier et être influencées par différents facteurs. Dans le cas de Clarisse Agbégnénou, sa réaction de somnolence a pu être due à une combinaison de facteurs physiologiques et environnementaux spécifiques à ce vol particulier.

Bien que cette expérience ait été marquée par la somnolence de la judokate, elle n'en reste pas moins une opportunité unique pour elle de découvrir et d'explorer de nouvelles sensations et défis. Cette expérience inoubliable avec la Patrouille de France a sans aucun doute enrichi son parcours et sa compréhension des limites de son propre corps face à des situations extrêmes.

Clarisse Agbégnénou a démontré une fois de plus son courage et sa détermination en relevant ce défi aérien aux côtés des voltigeurs de l'Armée de l'air. Cette expérience unique restera un souvenir mémorable dans la carrière de la championne olympique, témoignant de son engagement à repousser les limites et à embrasser de nouvelles expériences, même lorsqu'elles peuvent réserver quelques surprises inattendues.

Lorsque Clarisse Agbégnénou s'est interrogée en disant : "C’est normal que ça me donne envie de dormir ?", avant de sombrer dans un sommeil de quelques secondes, elle a réagi de manière tout à fait normale. Cette réaction peut être attribuée à la force d'accélération (G) évoquée par le pilote pendant le vol.

Lorsque le corps humain est soumis à une force d'accélération de "6 g", comme c'était le cas pour Clarisse Agbégnénou, cela crée un facteur de charge très important et inhabituel pour une personne non initiée qui est constamment soumise à la pesanteur terrestre.

Le docteur en physiologie des environnements extrêmes, Fabrice Joulia, explique que lorsqu'un pilote de voltige accélère, la force G fait descendre le sang vers le bas du corps. Le cœur doit alors travailler davantage pour faire remonter le sang jusqu'au cerveau. Si le cœur n'y parvient pas, l'approvisionnement en oxygène du cerveau peut être perturbé, ce qui peut entraîner des troubles du système auditif et de la vision du pilote. Ces explications ont été fournies au magazine spécialisé dans les disciplines de sport extrême, RedBull.

C'est pour cette raison que, malgré sa condition physique parfaite, la judokate a brièvement perdu connaissance lors de la forte accélération du pilote. Cette expérience et les consignes qu'elle a reçues lui ont permis de mieux comprendre les effets de ces forces sur le corps humain. Elle a ensuite pu appliquer ces connaissances lors de sa participation au défilé du 14-Juillet, où elle a accompagné un pilote de la Patrouille de France dans le cockpit, comme le montre une vidéo de France 2 ci-dessous.

Cette expérience aéronautique unique et les réactions physiques qu'elle a suscitées chez Clarisse Agbégnénou témoignent de la complexité et de l'impact que les forces G peuvent avoir sur le corps humain, même pour une athlète de haut niveau. Cela souligne également l'importance de la préparation physique et mentale pour faire face à de telles situations extrêmes.