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Affaire de Valenciennes : Plus de 600 victimes suite aux injections illégales de botox par deux sœurs

Publié le 19 juillet 2023 à 12:29

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JUSTICE

Graves complications médicales : 26 victimes parmi les 600 affectées par les injections illégales de botox à Valenciennes

Par radio sisko fm avec AFP 

Affaire de Valenciennes : Plus de 600 victimes suite aux injections illégales de botox par deux sœurs

Deux femmes comparaîtront en justice le 17 août pour avoir administré illégalement des injections d'acide hyaluronique et de botox à plus de 600 patientes, recrutées via les réseaux sociaux selon une information initiale de France Inter. Celles-ci étaient recrutées sur les réseaux sociaux

Des complications graves ont touché 26 victimes, nécessitant des interventions chirurgicales pour traiter les infections, inflammations et nécroses, d'après la gendarmerie nationale.

L'affaire a été mise au jour grâce à une "veille numérique" menée par la section de recherche de Lille, qui a identifié deux comptes Instagram et Snapchat actifs appartenant à la principale suspecte, se faisant appeler "Doctor Lougayne". L'enquête a confirmé les pratiques illégales de cette pseudo-docteure, aidée par sa sœur, et révélé plus de 600 clients, générant des bénéfices estimés à plus de 120 000 euros.

Ces "sessions d'injections" illégales se déroulaient dans toute la France, dans des appartements, des salons d'esthétiques loués pour l'occasion, voire même à domicile, moyennant des tarifs allant de 200 à 400 euros.

En mai, lors d'une première arrestation à Valenciennes, une centaine de seringues et de fioles d'acide hyaluronique et de botox, certaines périmées, ainsi que plus de 14 000 euros en liquide, ont été saisis. Après une diffusion d'un appel à victimes et une analyse des produits utilisés, un taux de bactéries dépassant les seuils maximum autorisés a été détecté.

Les deux suspectes ont été placées en garde à vue le 12 juillet pour "exercice illégal de la profession de médecin", "escroquerie" et "mise en danger de la vie d'autrui". L'une d'elles a été placée en détention provisoire, tandis que l'autre est sous contrôle judiciaire en attendant le procès. Cette affaire met en lumière les dangers des pratiques illégales d'injections esthétiques et met en garde contre les risques pour la santé publique.

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