JO PARIS 2024
JEUX OLYMPIQUES
Décision en suspens du CIO concernant la participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux de Paris 2024 sous bannière neutre.
Par radio sisko fm avec AFP

Un an avant les Jeux olympiques de Paris, qui débuteront le 26 juillet 2024, une question préoccupe les amateurs de sport : les athlètes russes et biélorusses seront-ils autorisés à participer sous bannière neutre malgré l'invasion de l'Ukraine par la Russie ?
La décision du Comité international olympique (CIO) reste en suspens, avec une totale latitude laissée à l'organisation. Le CIO prendra sa décision en temps voulu et sans être lié par les résultats des épreuves de qualification olympique, selon son président Thomas Bach.
Depuis fin 2022, le CIO est sous pression pour permettre le retour des sportifs russes et biélorusses dans le sport mondial. En mars dernier, le CIO a dissocier leur participation aux Jeux olympiques de leur retour en compétition internationale, fixant des critères stricts pour leur réintégration.
Malgré cela, rien ne garantit leur présence aux JO de Paris ou de Milan en 2026. Le CIO pourrait trancher au printemps 2024, mais les qualifications dans la plupart des disciplines sont en cours, ce qui met les sportifs concernés sous pression.
Certaines fédérations internationales ont déjà autorisé le retour des sportifs russes et biélorusses, tandis que d'autres maintiennent encore des mesures d'exclusion. Si leur présence aux Jeux est éventuellement acceptée, cela soulèvera la question de leur cohabitation avec les athlètes ukrainiens, une situation inédite pour le monde sportif.
Le CIO se justifie en rappelant l'interdiction de discriminer les sportifs sur des critères politiques et en insistant sur l'autonomie du sport mondial face aux pressions gouvernementales. Cependant, il reste mystérieux sur les raisons de sa décision et n'a pas lié celle-ci à l'évolution de la situation en Ukraine.
La pression politique sur le CIO augmente, avec la menace de boycotter les Jeux émanant de l'Ukraine et de plusieurs pays voisins de la Baltique. La position de la présidence française reste à être annoncée, alors que le pays hôte a toujours la possibilité de refuser des visas aux sportifs russes et biélorusses. La maire de Paris, Anne Hidalgo, s'est déjà prononcée publiquement contre leur participation, même sous bannière neutre.
Abonnez-vous à radio sisko fm sur Google News !
Ajouter un commentaire
Commentaires