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Inflation : Michel-Édouard Leclerc tempère les attentes, pas de « baisse massive des prix » malgré un pic atteint

Publié le 27 juillet 2023 à 17:04

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ÉCONOMIE

Le PDG d'E.Leclerc critique une législation obsolète concernant la négociation des prix alimentaires entre industriels et grande distribution.

Par radio sisko fm avec AFP

Inflation : Michel-Édouard Leclerc tempère les attentes, pas de « baisse massive des prix » malgré un pic atteint

La Baisse des Prix Ne sera pas au Rendez-vous : Le PDG d'E.Leclerc Répond à l'Annonce de la Première Ministre.

 

Le débat sur l'inflation continue de susciter des interrogations et des divergences d'opinions.

Alors que la Première ministre a récemment annoncé une perspective de ralentissement de l'inflation à la rentrée, le patron des magasins E.Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, a tenu à prévenir les consommateurs qu'une "baisse massive des prix" n'est pas prévue, malgré le pic d'inflation atteint en France.

Lors d'une interview sur Europe 1 ce jeudi 27 juillet, l'homme d'affaires a souligné que l'arrêt de l'inflation ne signifie pas une baisse réelle des prix. "Les 17 % d'augmentation, ils ont été pris. (...) En réalité, les prix vont augmenter, mais moins vite", a-t-il expliqué, précisant que les accords conclus ne permettent pas d'obtenir des baisses significatives des prix.

Cette déclaration vient s'opposer aux propos de la Première ministre, Élisabeth Borne, qui avait exprimé son espoir de voir des négociations en cours entre les industriels et la grande distribution aboutir à des baisses de prix.

Michel-Édouard Leclerc en appelle donc au gouvernement pour permettre une renégociation des prix alimentaires avec les fournisseurs.

Il demande notamment au ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, de modifier momentanément la loi pour autoriser légalement cette démarche.

Selon lui, il est actuellement impossible de discuter de la renégociation des prix alimentaires plus d'une fois par an en France.

Cette restriction juridique empêche donc les enseignes de distribution de négocier les répercussions des marchés de gros, qui connaissent actuellement un ralentissement de la hausse des prix.

Dans ce contexte, Michel-Édouard Leclerc affirme qu'il n'y aura pas de "septembre vert" avec une baisse massive des prix.

Même s'il prévoit des promotions pour écouler les invendus des grandes marques qui avaient augmenté leurs prix de manière excessive, il ajoute que les enseignes de distribution devront supporter ces baisses sur leurs marges.

Malgré les efforts du gouvernement pour inciter les industriels à baisser leurs prix, la réalité semble différente.

Pourtant Élisabeth Borne avait également annoncé mercredi sur BFMTV qu’elle attendait beaucoup « des négociations en cours entre les industriels et la grande distribution ».

La baisse des cours des matières premières n'a pas encore suffi pour que les industriels reviennent à la table des négociations, et la perspective d'un retour aux prix d'avant-crise reste incertaine.

Face à cette situation, le gouvernement envisage de rendre publiques les entreprises qui ne se conforment pas à ses demandes, mais les acteurs du secteur appellent plutôt à expliquer les raisons de leur absence aux négociations.

Le débat sur l'inflation et la baisse des prix alimentaires reste donc d'actualité, et les acteurs de la grande distribution continuent de défendre leurs positions.

Il reste à voir si le gouvernement prendra des mesures supplémentaires pour inciter les industriels à consentir à des baisses de prix, ou si les prix resteront relativement stables malgré l'annonce d'un ralentissement de l'inflation.

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